Ça nous est tous arrivé et cela nous arrivera encore. Ceux et celles qui sont en bonnes conditions physique passe à travers comme si rien n’était arrivé, tandis que cela peut entrainer de grave conséquence pour les gens âgés. Pour ceux qui affirment que cela ne leur arrive jamais c’est probablement que vous ne sortez presque jamais dehors ou bien que vous êtes trop orgueilleux pour l’avouer. Cela arrive l’hiver, nous marchons dehors et à un moment donné nous sommes obligés de marcher sur de la glace et l’instant d’après nous gisons sur le sol. Il s’agit bien sûr de la chute hivernale.
Parfois nous l’avons cherché en étant trop téméraires, parfois nous ne croyions simplement pas que cette plaque de glace serait si glissante et parfois ce n’est vraiment pas de notre faute. Tout particulièrement lorsqu’il vient tout juste de neiger et que la glace nous tend une embuscade camouflée sous la neige.
J’écris ceci, car en sur mon chemin en revenant du travail pas plus tard que ce soir, j’ai marché sur une vilaine plaque de glace et je suis tombé par terre. Je marche dans une rue secondaire ou il n’y a que très peu d’éclairage et je suis totalement absorbé par mes pensées. J’arrive au coin de la rue, je fais un pas pour embarquer sur le trottoir et l’instant d’après je suis en train de chuter. À ce moment précis ma conscience, beaucoup trop lente pour tenter quoi que ce soit ne m’est plus d’aucune utilité. Tout ce qu’elle sait, c’est que la chute est inévitable. Vous savez le moment ou vous êtes certains que vous allez tomber et que vous n’y pouvez rien. Dans mon cerveau, les réflexes arrivent sur la passerelle du centre de commandement de mon corps, et la conscience lui donne le contrôle de la situation. À ce moment précis j’oublie le sujet auquel j’étais en train de penser, toutes mes facultés intellectuelles ne me servent à rien, demain et hier devient des concepts inconnu, seul l’instant présent compte. Les réflexes envoient une petite dose d’adrénaline, alignent le corps, font taper ma main au sol pour absorber le choc et place mes jambes en ciseaux pour éviter que mes testicules se coincent. Je suis au sol, je me relève aussitôt. Dans mon cerveau la conscience reprend le contrôle. «État des dommages», «Nous avons juste été secoués Monsieur, nous avons subi, aucun dommage» ne réponds, le système nerveux. La raison analyse les causes de la chute, l’émotion est morte de rire et l’instinct dit : «Voyons, arrêtez de capoter on est juste tombé.»
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