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Carnet d'un marcheur prend un nouvelle direction.

jeudi 23 septembre 2010

Opération Soulier : Semaine du 16 au 22 Septembre

La première semaine de l’opération soulier est maintenant terminée et c’est le temps d’en faire le bilan. En général, tout s’est très bien déroulé et je redécouvre les joies du transport pédestre. Cependant, bien que j’aie passé la majeure partie de ma vie sans posséder de voiture, le fait d’en posséder une depuis maintenant trois ans m’a fait oublier certaines réalités d’être à pied. Réalités qui n’ont pas tardé à se manifester durant la première semaine de l’opération.

En août dernier, lorsque ma blonde et moi avons choisi notre appartement, il était hors de question que celui-ci soit à une distance trop grande de notre travail. Aller au travail constitue la principale raison que nous avons de se déplacer. C’est pourquoi nous avons choisi un appartement situé à 2,2 km de mon travail. J’ai donc effectué l’aller-retour chaque matin à pied. À mes yeux, ce moment constitue un point fort de ma journée ou je peux me détendre, profiter de l’air frais, et avoir un moment à moi durant lequel je me sens libre. Sur ce point tout s’est bien déroulé, il a plu seulement deux jours et j’avais mon imperméable.

La raison de se déplacer qui se retrouve juste derrière aller au travail est faire l’épicerie et autres commission. Un fait intéressant est que lorsque j’ai reçu le publie-sac la semaine dernière, je me suis rendu compte de la futilité de regarder les circulaires des épiceries situées trop loin de chez moi. J’ai seulement gardé celle du Provigo, puisqu’il y en a un à environ 800 mètres de chez moi. De plus, je me suis rendu compte qu’un peu plus de logistique était nécessaire afin de maximiser mon temps. Je dois maintenant faire en sorte de combiner mes actions. Jeudi dernier, j’ai eu l’idée d’arrêter à l’épicerie en revenant du travail. Le problème est que je n’avais pas apporté de sac. J’ai dû marcher jusqu’à chez moi, passer devant l’épicerie, et revenir ensuite avec mes sacs. J’ai fait la même erreur une seconde fois lundi dernier. C’est pourquoi j’ai pris la décision de toujours apporter mon sac à dos avec moi lorsque je sors. Un truc pour le transport de l’épicerie est de mettre les articles les plus lourds dans mon sac à dos et les plus légers dans des sacs réutilisables.

Cette semaine j’ai réalisé que je devais compter sur la compréhension de mon entourage. Premièrement j’ai dû demander congé jeudi prochain à mon employeur. Je dois me rendre au Cégep Champlain St Lawrence pour y faire une présentation. Le Cégep est situé à 10 km de ma demeure en prenant le traversier entre Québec et Lévis. Je suis donc dans l’impossibilité de rentrer travailler le matin. De plus, j’ai décliné l’invitation à deux fêtes la fin de semaine dernière. La première était une fête chez une amie de ma blonde. J’ai été avisé de l’événement à l’avance et j’avais donc le temps de m’y préparer. Cependant, j’aurai dû parcourir une distance de 25 km en vélo pour m’y rendre et ensuite marcher dans la forêt sur une distance inconnue pour me rendre au chalet où se trouvait la fête. Vendredi j’ai avisé ma blonde que je n’irais pas. Samedi soir vers 8h45, pendant que ma blonde était au party, je reçois un appel d’une amie m’invitant à un party à Beauport. Cette fois-ci, même si j’avais voulu m’y rendre, je recevais l’invitation trop tard puisque j’aurais mis trop de temps à marcher jusqu’à chez elle.

Hier, le 22 septembre était l'anniversaire de mon beau-père. Nous étions donc invités à venir souper chez mes beaux-parents à Beaumont. Étant donné que le souper se trouvait à 13 km de chez moi, j’ai utilisé mon vélo. Bien que j’aie enfourché mon vélo un peu à reculons, l’air frais, le soleil et mon cœur qui battait dans ma poitrine m’ont rappelé à quel point il est agréable de faire du vélo. En fin de soirée, lorsque j’ai annoncé que je revenais en vélo, les gens présents furent surpris et ne comprirent pas ma décision. Je déclinai toutes les offres de raccompagnent en voiture et je rentrai en vélo. Durant mon parcours, la lune qui était quasi pleine éclaira mon chemin d’une lumière blanche et c’est satisfait de ma décision d’entreprendre ce projet que je m’endormis.

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