Nouveauté :

NOUVEAUTÉ:

Carnet d'un marcheur prend un nouvelle direction.

mercredi 26 septembre 2012

Vélo Camping au Bic : Partie 2






 Le Parc National du Bic est un excellent endroit pour les cyclistes. Il n’y a pas beaucoup de côtes et surtout il n’est pas très vaste. Il est possible de la parcourir de long en large facilement et en peu de temps à vélo, ce qui n’est pas aussi aisé à faire à pied. Je vais tout d’abord à la Pointe-aux-Épinettes, seulement je n’y reste que quelques minutes. Ensuite, je me dirige vers la Ferme Rioux.

Peu après l’entrée du camp de vacances, le Cap à l’Orignal, la piste cyclable se rétrécit de beaucoup et est sinueuse rendant ainsi les dépassements plutôt risqués. De plus, sur cette portion de piste le trafic y est beaucoup plus intense. Je me retrouve très vite derrière un couple de cyclistes en vélo de montagne. Je ne pensais pas qu’il était possible d’aller aussi lentement à vélo. J’ai le même sentiment d’irritation que lorsque l’on se retrouve derrière un véhicule motorisé roulant à 70 km/h sur une route où la limite est 90 km/h. Seulement, dans la situation actuelle, c’est moi qui me rapproche plus du motorisé. Les deux cyclistes on le casque, le maillot, les cuissards et les souliers qui clip aux pédales dont je ne connais pas le nom. Pour ma part, je n’ai pas de casque, un t-shirt et mes pantalons sont entrés dans mes bas pour ne pas se faire déchirés par l’engrenage et je suis chargé comme une mule. Encore une preuve que dans tout sport de fond c’est le cœur qui bat dans notre poitrine qui fait toute la différence et non pas les 400$ d’équipement qu’on a sur le dos.        

Après une éternité à suivre le couple de cyclistes qui avance à une vitesse qui, dans les pentes, me donne de la difficulté à rester en équilibre sur mon vélo, j’arrive enfin à la Ferme Rioux. C’est à cet endroit que se déroulent la plupart des activités organisées par le parc. Il y a vraiment beaucoup de monde et je remarque le la majorité d’entre eux sont d’origine Européenne. Tous les coins à l’ombre sont bien sûr tous occupés alors je m’assoie sur une table en plein soleil. Des mamans qui changent des couches, tout en s’inquiétant de leurs enfants qui jouent près de la mer et les papas qui leur disent de ne pas s’inquiéter tout en réaménageant la glacière. L’ambiance familiale qui règne en ces lieux de coïncide pas vraiment avec mon humeur plutôt de type voyageur solitaire. C’est pourquoi, après 10 minutes, je décide de partir pour mon site de camping. 

Pour me rendre au camping de la coulée je dois revenir sur mes pas, retourner vers le camp de vacances le Cap à l’Orignal et de là prendre la piste qui porte elle aussi le nom de la coulée. Ce sentier est beaucoup plus large et bien aménagé que celui qui mène à la ferme Rioux et traverse la forêt ce qui rend l’expérience très agréable. Par contre, le sentier est en fait deux longues côtes. Tout d’abord je monte et monte encore avec les bagages en arrière qui commencent à se faire de plus en plus lourds et les pneus qui s’enfoncent dans le sol humide. Ensuite, un petit bout plat et une longue descente où j’ai de la difficulté à contrôler ma vitesse afin de ne pas faire une sortie de route et aller m'éclater la gueule sur un arbre. Peu après un autre bout plat et une affiche avec une petite tente dessinée dessus. Le sentier qui mène au site de camping est très à pique, encombré de roches et une rigoles creusé par l’eau de pluie rend la descente assez ardue. C’est pourquoi je descends de mon vélo afin de ne pas m’écraser sur Dieu sait quoi une fois en bas.    

Arrivé sur le site de camping je mets peu de temps à trouver mon emplacement. Je fais tout d’abord une petite inspection des lieux et constate qu’il s’agit d’un endroit magnifique. Tout d’abord, je suis entouré d’arbres et il y a un petit sentier qui part de mon emplacement pour se rendre au bord de la mer d’où j’ai une vue splendide sur les îles du Bic. Je prends connaissance du calme qui règne à cet endroit accessible seulement au transport non motorisé. La route la plus proche n’étant, à 1,5 km j'entends, tout simplement aucun bruit de moteur. De plus, la nature semble m’avoir fait un cadeau, car il n’y a aucune trace de vent et nous sommes pourtant en pleine après-midi sur le bord de la mer.

Après quelques minutes de contemplation, je me décide enfin à monter ma tente. Ce sera un défi, car je dois la monter sur une plateforme de bois chose que je n’ai jamais fait. Ce qui m’inquiète le plus, c’est que ma tente doit être piquée au sol afin de prendre sa forme. Alors sans plus tarder je commence l’installation il est environ 14h30. Deux heures plus tard, ma tente est enfin montée et bien fixée. Ce ne fut pas chose facile, j’ai abusé des cordes et de la combinaison nœuds de chaise et nœuds tendeurs avec quelques roches pour assurer la stabilité. Heureusement pour moi, ce n’est pas les roches qui manquent sur le bord de la mer. C’est la première fois que je mets autant de temps à monter une tente et je suis très intrigué par la manière dont les autres campeurs y sont parvenus. Ce n’est que quelques jours plus tard que j’apprendrai que pour fixer une tente sur une plateforme de bois, il est nécessaire de posséder des ancrages. Chose que je ne savais pas à ce moment. 

Maintenant que ma tente est montée, je peux profiter de la soirée. Un employé de la SEPAQ est venu me porter du bois un peu plus tôt. Je sais que la faim ne tardera pas à arriver alors je pars mon feu afin d’avoir de la braise pour me faire à souper. Entre temps, je vais un peu sur le bord de la mer. Je constate avec plaisir que la marée est haute et que l’absence de vent durant la journée a engendré une mer d’huile devant moi. C’est les conditions idéales pour m’adonner à un de mes passe-temps favoris c'est-à-dire faire des bonds sur l’eau en lançant des galets. Lorsque le feu est prêt, j’installe bien confortablement une canne de beans au sirop d’érable directement sur la braise et en très peu de temps je vois la fumé s’échapper de ladite canne. Lorsque les beans sont bien chaudes, je retire la canne du feu, débouche une cannette de bière et m’assois sur le bord de la mer pour manger. Je suis au paradis.


Une fois le souper engloutit, je passe la soirée à lancer des roches dans l’eau, à écouter de la musique et à réfléchir. Le seul petit incident est lorsque je lance une roche, celle-ci rebondit allègrement sur le miroir ondulé qu’est la mer, quand soudain un phoque sort la tête de l’eau et manque littéralement se la prendre en pleine gueule. S’il y avait eu un naturaliste de la SEPAQ à ce moment là il aurait probablement fait la danse du bacon sur le sol et criant comme une fillette. Cependant, lorsque j’y réfléchis bien je suis aussi un être biologique et je fais partie aussi de la nature. Alors si la nature a donné à mon espèce la faculté de se divertir en lançant des cailloux dans l’eau alors les animaux y vivant devront vivre avec. C’est à croire que les phoques ne dérangent jamais personne.   

Lorsque le soleil disparaît à l’horizon, je range mon équipement dans ma tente et je me prépare pour la nuit. Le calme ambiant et la fatigue de la journée font en sorte que je m’endors rapidement.

Le lendemain je constate qu’il a plu durant la nuit, on ne m’aurait tout de même pas laissé démonter ma tente au sec tout de même. Alors comme lorsque je voyageais à pied j’enclenche la même routine. Tout d’abord démonter la tente et ranger le campement pour ensuite prendre un déjeuner. Celui-ci consiste à mon traditionnel duo canne de thon et boîte de lait Ensure. Par contre, ce matin, j’ai en plus la brioche au chocolat que j’avais acheté la veille. Une fois le déjeuner mangé, j’accroche mes bagages à mon vélo et je retourne chez moi en un seul trait en parcourant le chemin de la veille en sens inverse. Bien évidemment mes jambes protestent un peu au début, mais je ne suis plus un débutant en la matière, je sais que l’endorphine les fera taire peu après mon départ. Ce qui arriva.

Je suis rentré chez moi fatigué mais très heureux de mon petit voyage. D’ailleurs sur le chemin j’ai eu la chance voir quatre chevreuils et deux perdrix. Encore une fois, je me suis prouvé qu’il n’est pas nécessaire d’aller très loin pour vivre de belle expérience et que l’aventure se trouve souvent juste derrière notre porte.     

mardi 25 septembre 2012

Vélo Camping au Bic : Partie 1




Il m’est impossible de passer un été sans faire du camping. Dernièrement, je m’aperçus que la fin du mois d’août approchait dangereusement et qu’il était plus que temps que je me planifie une petite activité de plein air. Ayant seulement deux jours de congé par semaine et n’ayant pas accès à ma voiture ces jours-là, je devais choisir un site près de chez moi. Je n’ai pas eu besoin d’y réfléchir longtemps, car,  le Parc National du Bic se trouve à moins de trente kilomètres de chez moi et est un endroit magnifique pour camper. Ma première idée fut de m’y rendre à pied. Cependant, pour l’avoir fait en 2010 lors de mon voyage entre Rimouski et Beaumont je savais très bien que ce n’était en aucun cas reposant. En y allant à pied, j’arriverai au Parc du Bic complètement vidé et incapable de profiter de ce que le parc a à offrir. L’objectif étant de prendre des petites vacances, mon choix de locomotion s’arrêta donc sur le vélo.

Il y a longtemps que je voulais tenter l’expérience. Avant même de penser à voyager à pied, l’idée de m’adonner au cyclotourisme m’avait effleuré l’esprit. Cet été, puisque je devais aller travailler en vélo, j’ai équipé mon vélo d’un porte-bagage à l’arrière et de deux sacoches. J’avais maintenant entre les mains tout ce qu’il me fallait pour une petite escapade en vélo-camping. Pour le reste, j’apporterai essentiellement le même équipement que lors de mes voyages à pied.

Le mercredi 22 août je me réveil vers 7h en étant aucunement pressé. J’estime qu’environ 1h30 de vélo sera nécessaire pour me rendre au site de camping que j’ai réservé. Il s’agit d’un site parfait pour moi, car il est seulement accessible aux piétons, cyclistes et kayakistes. Je décide de partir vers les 10h, ce qui me laissera amplement le temps d’arrêter dîner au village du Bic et de profiter du Parc durant l’après-midi. Entre temps, je déjeune, fais mes bagages et les fixe solidement sur mon vélo. Une fois tout en place c'est parti.

C’est une journée idéale pour rouler à vélo, il ne fait pas trop chaud, il ne pleut pas et surtout il n’y a presque pas de vent. Je commence par emprunter la promenade qui longe le fleuve près du centre-ville de Rimouski pour ensuite passer par le sentier du littoral. Une fois le sentier terminé, je traverse le petit hameau appelé le Rocher-Blanc. Ensuite, je n’ai pas le choix je dois prendre la 132 jusqu’au Bic. Cela ne me plaît pas, car, je sais qu’il n’y a pas d’accotement pour les vélos sur quelques kilomètres à Rivière-Hâtée.  

Quelle est ma joie de voir que la route 132 est en travaux  précisément à l’endroit où il n’y a pas d’accotement. Alors maintenant, non seulement il n’y a pas de voie pour les vélos, mais il y en a une de moins pour les voitures. Je dois donc monter le faux plat serré entre les voitures et le bord de la route tout en espérant ne pas me faire faucher. C’est pourquoi je pédale le plus vite possible pour me rendre en haut. Haletant et assoiffé j’arrive en haut du faux plat et devant la pancarte orange où il y a d’inscrit fin en noir. Content, je me penche pour prendre ma gourde d’eau afin d’en prendre une bonne gorgée. Surprise, il n’y a pas de gourde d’eau dans la porte gourde. L’aurai-je perdu en chemin ou tout simplement oublier à la maison? Peu importe maintenant, le fait est que je n’ai pas d’eau à porter de la main et que je devrai attendre d’arriver au Bic pour m’en procurer une autre.

Une fois les travaux routiers passés, la route jusqu’au Bic est très agréable. Le paysage y est très beau et surtout le trafic automobile y est considérablement réduit depuis la construction du tronçon de l’autoroute 20. Arrivée au Bic je fais un arrêt à la station service afin d’acheter une nouvelle bouteille d’eau que je vide presque de moitié une fois sortie du dépanneur. Ensuite j’entre dans le village et fais un autre arrêt à la boulangerie Folle Farine où j’achète une brioche au chocolat noire avec l’intention de la manger demain matin. Ensuite, je vais dîner au restaurant Chez Mam’May.

Je connais ce restaurant pour y avoir arrêté dîner en 2010. Je me dirige donc sur la terrasse et commande un repas du jour soupe fish’n chips et dessert. Du repas la soupe était de loin le meilleur élément et le poisson et les frites étaient aussi très bons. Pour ce qui est du dessert j’ai fait l’erreur de commander le shortcake aux fraises. Seulement, c’est ma mère qui fait le meilleur shortcake aux fraises. Être née en juin au lieu d’en décembre, ce serait chaque année mon gâteau de fête. Le leur était bien, mais j’aurai dû prendre le gâteau au chocolat.

Une fois le ventre plein je reprends la route en direction du Parc du Bic. Le soleil est splendide il fait juste assez chaud et il n’y a pas l’ombre d’un nuage à l’horizon. De plus, le vent ne s’est toujours pas levé. Cela me prend très peu de temps avant d’atteindre l’entrée du secteur de la Rivière-sud-ouest. Juste avant, je descends une côte très longue et très à pique à toute allure, j’en profite sur le moment, car je sais que je devrai la monter demain. Une fois arriver au poste d’accueil, je m’enregistre et en profite pour acheter de la crème antimouche. Ensuite, je vais rouler dans le parc

mardi 22 mai 2012

Retour au Bercail


Je suis officiellement de retour à Rimouski, ma ville natale. Cette fois-ci, je n’y suis pas en visite, mais bien pour y vivre de façon permanente. Puisque c’est un nouveau départ pour moi, j’ai décidé de me remettre activement à m’occuper de mon blogue. Il y a presque deux ans maintenant que j’ai créé le Carnet d’un marcheur et les choses ont un peu changé. Alors j’en profite pour faire quelques mis au point.

Lorsque j’ai commencé le Carnet d’un marcheur, à l’été 2010 je revenais tout juste d’un voyage à pied de deux semaines. Le but premier de ce blogue était de partager mes expériences de voyages et j’espérais par ce moyen entrer en contact avec d’autres marcheurs au long cours. Cependant, 2010 fut aussi l’année de la fin de mes études en tourisme et le début de ma carrière en tant que technicien en tourisme. Au Québec, les hivers sont rudes, rendant le voyage à pied extrêmement difficile sinon très désagréable. Puisque la saison du voyage à pied est la même que la haute saison touristique, j’ai bien peur d’être  incapable de reprendre la route pour un long voyage à pied pour encore quelques années. C’est pourquoi le Carnet d’un marcheur prendra, à partir de maintenant, une trajectoire légèrement différente.

Le thème principal restera toujours la marche. Bien que je n’aie plus le temps de marcher sur de longue distance, j’adore toujours me déplacer à pied. J’aime particulièrement découvrir des nouveaux lieux de marche. Autant ceux reconnus comme tels que d’autres endroits ayant d’autres fonctions premières. Une nouvelle série de billets seront désormais dédiés à la description de lieux de marche que je visiterai. 

De plus, la marche est toujours, et j’espère le restera encore longtemps, mon principal moyen de transport. C’est pourquoi j’ai décidé de faire une plus grande place au transport actif sur ce blogue. Je commencerai à produire une série de billets évaluant la qualité de l’aménagement urbain dédié au piéton en décrivant mes expériences de marche lorsque je visiterai une nouvelle ville. Vous pouvez d’ailleurs consulter un billet déjà en ligne sur ce sujet intituler un Marcheur à Boston publié le 23 avril dernier.

J’espère que cette foi-ci, je tiendrai ma résolution et ne négligera pas le Carnet d’un marcheur. J’ai maintenant accepté qu’il me soit maintenant très difficile d’empoigner mon bâton et de battre la semelle à travers le Québec. Cependant, cela ne signifie pas qu’il m’est impossible de profiter des plaisirs de la marche

mardi 8 mai 2012

Escapde à Chicout


En fin de semaine dernière, je suis allé visiter des amis à Chicoutimi. Bien que la marche ne fût pas la raison première de ma visite et que je ne disposais que de deux jours, j’ai tout de même consacré un peu de temps à la visite d’un lieu de marche de la région. Vendredi soir lors du souper, mes amis, connaissant mon intérêt pour la marche, mon conseillé le Parc de la rivière du Moulin. Samedi matin, alors que mon hôte devait se rendre à un rendez-vous d’affaires, et qu’il devait être absent pour environ deux heures, j’en ai profité pour aller marcher dans ce parc situé au cœur de la ville

J’arrive à l’entrée du parc peu après 9h30 et je remarque immédiatement le pavillon d’accueil. J’appris par la suite qu’il fut entièrement rénové l’année dernière. J’examine brièvement les lieux afin de repérer l’entrée des sentiers pédestres. Près du stationnement, je remarque une immense carte du parc. Après analyse, je décide d’entreprendre la marche du sentier de l’Eau Vive. Il me semble le meilleur choix pour ma situation, car il s’agit d’une boucle de 4,6 km qui parcourt une grande partie du parc. Je pourrais donc en une heure parcourir un maximum de territoire.

Je mets peu de temps à identifier la direction du sentier de l’Eau Vive  et je commence ma randonnée. J’aperçois des gens avec de grands sacs-poubelle et j’en déduis qu’aujourd’hui doit être corvée de nettoyage. En premier lieu, je marche sur un large sentier de gravier et j’entre dans la zone boisée. Bien qu’il s’agit d’une petite zone de forêt au sein de la ville, cela me fait du bien de respirer les arômes des arbres et de la végétation environnante. Peu après, le gravier fait place au sable et le sentier longe une ligne  de transport d’électricité. À ce moment, je ne suis pas très impressionné par les lieux, mais je suis tout de même content de marcher.

Peu après, j’entre à nouveau dans le boisée, le sentier redevient en gravier et j’aperçois enfin la rivière du Moulin. À partir de ce moment, la balade devient beaucoup plus intéressante. Tout d’abord la rivière est calme, mais passé un petit barrage je comprends pourquoi le sentier porte le nom de l’Eau Vive. J’arrête un instant sur un petit pont afin d’écouter le son du torrent d’eau qui s’écoule sous mes pieds. Cette section du parc est très bien aménagée et la signalisation des sentiers est claire. Plusieurs aires de repos sont situées le long de la rivière, dont la Clairière de l’ermitage. Je termine ma marche vers 10h30 et je suis satisfait de ma visite.

Le parc de la rivière du Moulin est parfait pour de courtes randonnées lorsque l’on ne dispose que de peu de temps. Sa proximité avec la ville le rend facile d’accès. La zone boisée ainsi que la rivière nous permet de décrocher un moment sans toutefois avoir à parcourir de longues distances en automobile afin de sortir de la ville. C’est aussi un parc idéal pour les sorties en famille ou tout simplement pour s’asseoir et relaxer.

Pour en savoir plus sur le Parc de la rivière du Moulin visitez : www.revolution-saglac.com/prdm.html

jeudi 26 avril 2012

Le Vieux-Lévis, une perle oublié près d'un diamant


Il arrive parfois que malgré tous nos efforts et nos qualités, notre présence et nos performances soient obscurcies par la proximité de quelque chose d’une grande renommée. Méconnue du public et délaissée par les touristes aux profits de sa célèbre voisine, la ville de Lévis a néanmoins bien des choses à offrir aux visiteurs. C’est pourquoi je vous présente un quartier où il est agréable de marcher à Lévis, c'est-à-dire le Vieux-Lévis.

Cela faisait quelques jours que le mauvais temps s’acharnait sur nous. Un matin les nuages décident enfin de laisser la place au soleil et j’en profite pour prendre une marche dans le Vieux Lévis. Afin de m’y rendre, j’emprunte, comme à chaque fois la rue du Mont Marie. Il y a une bande gazonnée entre le trottoir et la rue sur presque la totalité de cette artère ce qui la rend idéale pour les piétons. Peu à peu, les bungalows des années 70 font place aux maisons plus anciennes et me voilà dans le Vieux-Lévis

Tout d’abord, j’arrive devant le Collège de Lévis, véritable chef-d’œuvre de maçonnerie. D’ailleurs, des étudiants en restauration de maçonnerie de l’École des métiers de la construction de Montréal sont venus récemment faire leurs stages sur ce bâtiment. Tout au bout de la rue du Mont Marie, se trouve le cœur du Vieux-Lévis. Une statue du fondateur de la ville le curé Joseph-David Déziel au milieu d’un parc, nous rappelle que c’est à cet endroit que fut fondé Lévis en 1861. Ce parc est cerné notamment par la Maison Alphonse Desjardins, fondateur du Mouvement Desjardins, de le l’église Notre-Dame de Lévis et de plusieurs maisons ancestrales 

Ensuite, je monte par la rue Guénette pour accéder à l’avenue Bégin. Il s’agit de la principale rue commerciale du Vieux-Lévis. Plusieurs boutiques spécialisées et de restaurants offrent une variété originale de produits et services. Pour ma part j’affectionne particulièrement la brulerie et épicerie fine Aux p’tits oignons pour leur café, pâtisseries et vaste choix de fromages, et le restaurant la Fabrique du Smoked Meat, bien… pour leur smoked meat.

À l’extrémité ouest de l’avenue Bégin, j’arrive sur la côte du passage dont un grand segment fut refait l’an passé. La rue est maintenant sens unique et les trottoirs sont pavés et beaucoup plus larges. Sur ce segment de rue se trouvent aussi quelques commerces dont la Librairie Fournier, ouverte depuis plus de 50 ans.

Afin de terminer ma marche, je décide de me rendre à un endroit offrant un panorama exceptionnel. De la Terrasse Dufferin à Québec, près du Château Frontenac, on aperçoit sur l’autre rive une structure qui ressemble à une forteresse avec des murs blancs et des petites tours aux toits rouges. Il s’agit en fait de la Terrasse de Lévis, un excellent point de vue sur le fleuve Saint-Laurent, la ville de Québec, les montagnes laurentiennes et l’île d’Orléans. C’est un excellent endroit pour faire une petite pause avant de retourner chez moi. Tout en contemplant le paysage, je m’interroge sur le choix de mon itinéraire de retour. Je décide d’emprunter la rue Wolf, car plusieurs maisons anciennes se trouvent sur cette rue.

Le Vieux-Lévis est un lieu très intéressant à visiter à pied car, comme tout les vieux quartiers, son aménagement urbain fut élaborer avant l’arriver de l’automobile. Pour ceux qui sont familiers avec le Vieux-Québec je vous suggère fortement, lors de votre prochaine visite dans la région, de dédier quelques heures à la découverte du Vieux Lévis.


Mes recommandations :
  • L’épicerie fine Aux p’tits oignons
  • Le restaurant La Poule du Vieux-Lévis pour les déjeuners
  • La Fabrique du Smoked Meat
  • La chocolaterie Chocolats Favoris
  • La Micro brasserie Corsaire (personnellement je vous recommande la Bristol).
  • Pour les amateurs de maisons ancestrales, je vous recommande aussi de visiter le Vieux-Lauzon à l’est du Vieux-Lévis

Pour en savoir plus sur les attraits et activités du Vieux-Lévis visitez:  monvieuxlevis.com 

dimanche 15 avril 2012

Un marcheur à Boston



Ma blonde et moi avons décidé de nous offrir un petit voyage aux États-Unis durant le congé de Pâques. Nous ne voulions pas nous compliquer la vie alors nous avons choisi d’acheter un voyage organisé à Boston. La formule était intéressante, le prix comprenait le transport en autobus, deux nuits à l’hôtel et les déjeuners, le restant du temps nous étions libres de faire ce que nous voulions.

À 5 h 30 le samedi matin, nous arrivons à notre point d’embarquement où l’autobus nous attend. Une fois bien installée dans celle-ci, il nous reste plus qu’à se laisser transporter jusqu’à Boston. Le voyage se déroula sans embuches malgré un long temps d’attente aux douanes en raison de la présence de nombreux étudiants étrangers au sein du groupe.

Après plusieurs heures de voyage, l’autobus arrive enfin à Boston et nous laisse au cœur du centre-ville, tout près du Quincy Market. Je suis très content de quitter l’espace restreint que j’occupais et de pouvoir enfin marcher. Tout juste sortie du bus, je sens l’air marin ce qui, comme à chaque fois, me rend immédiatement à l’aise. Puisque nous ne sommes tous les deux aucunement familiers avec la ville, notre premier réflexe est de se rendre jusqu’au Quincy Market dans l’espoir de se procurer une carte de la ville. De plus, ayant laissé ma casquette à la maison, j’en profite pour me procurer une casquette du célèbre Massachusetts Istitute of Technology. Une fois notre carte en main et ma casquette sur la tête, nous sommes fin prêt à partir à la découverte de la ville.

Après seulement une courte distance parcourue, je constate avec bonheur que le centre-ville de Boston est un endroit très accueillant pour les piétons. La présence de nombreuses places publiques, de larges trottoirs, la courtoisie légendaire des automobilistes américains font de Boston une ville où il fait bon se balader à pied. De plus, les rues sont parsemées de nombreuses traverses piétonnes. Le temps d’attente aux feux de circulation est presque inexistant et nous rencontrons beaucoup plus souvent le petit bonhomme que la main rouge lors de notre promenade. Une multitude de commerces nous assurent de ne jamais avoir besoin de chercher bien longtemps pour des produits de consommation courante. Plus particulièrement la nourriture, qui est omniprésente, peu importe où vous vous trouvez. 


Durant l’après-midi, nous nous rendons au Boston Common, l’un des premiers parcs publics d’Amérique-du-Nord, ensuite nous remontons vers le nord par China Town et le Financial Quarter. Après environs deux heures à marcher nous décidons d’aller souper dans pub irlandais nommé The Black Rose Tavern. Après notre repas, ma blonde fait un peu de magasinage et moi j’en profite pour prendre quelques photos du Quincy Market. Peu avant 22h00 nous rejoignons le groupe et l’autobus qui nous conduit à notre hôtel pour la nuit.
 
Le lendemain matin nous prenons le tour guidé de trois heures au coût de 25$ offert par l’agence. Tout d’abord nous parcourons le North End  qui est la partie la plus ancienne de la ville. Boston est une ville remplie d’histoire et l’historien amateur que je suis est ravi par ce tour guidé d’une des plus anciennes villes d’Amérique qui est aussi le berceau de la Révolution américaine. Ensuite nous visitons Beacon Hill un quartier très huppé de la ville avec ses lampadaires au gaz et ses maisons victoriennes. Le tour se termine à Havard University à Cambridge. En après-midi nous visitons l’aquarium de Boston, endroit très intéressant pour les amants de la nature. Le réservoir central de l’aquarium dans lequel vivent de nombreuses espèces aquatiques est très impressionnant. Particulièrement pour les deux tortues de mer géantes. Il y a tellement à voir à l’aquarium que nous ne voyons pas le temps passé, nous avons passé près de trois heures seulement à contempler une myriade d’espèces aquatiques à travers les vitres de grands réservoirs. Fatigués de notre journée, nous passons la soirée dans un autre pub irlandais, très nombreux à Boston.



Le lendemain, l’autobus nous débarque près du Prudential Center. Nous commençons par visiter la bibliothèque de Boston, qui est la première bibliothèque publique en Amérique. Ensuite, pour le dîner nous nous rendons au restaurant Chesse Cake Factory. Comme il est très important de s’imprégner des coutumes locales lorsque l’on voyage, nous décidons de nous commander un met typique des États-Unis le hamburger avec sa montagne de frites et le verre gigantesque de Coke. Une fois nos assiettes terminées, nos estomacs sont sur le point de fendre et nous avons plus de place pour la spécialité de la place c'est-à-dire que gâteau au fromage. La serveuse nous rassure nous pouvons en prendre pour apporter. Elle nous apporte la carte des desserts dont deux pages sont consacrées uniquement aux gâteaux aux fromages. Ma copine choisie celui aux morceaux de pâtes à biscuits avec croutes aux biscuits oréo et moi celui au chocolat Hershey. Ensuite nous profitons du temps qu’il nous reste pour marcher un peu afin de digérer le tout avant de retourner là l’autobus pour un bon dix heures. Le voyage de retour se déroule très bien et les douanes se traversent très rapidement.

En bref, j’ai adoré mon séjour à Boston. Les Américains ont plutôt mauvaise réputation en ce qui concerne l’aménagement urbain favorable aux piétons. Cependant, Boston n’a rien en envié à bien d’autres villes à se sujet. À Boston, il est facile et agréable de marcher.