PARTIE 2
Plus loin, je retourne sur le pavé et je parcours une route qui longe le fleuve et m’amène à traverser une zone habitée qui ressemble à Saint-Fabien-sur-Mer. Mon estomac me lance soudain un avertissement, le déjeuner de ce matin est maintenant consommé et si je veux continuer à ce rythme je dois faire le plein de nutriments. La grève étant à 100 mètres à peine, je décide de m’y rendre et de manger ma canne de thon et boîte de lait Ensure quotidienne. Il me reste encore de ces petits pains de seigle que mon père m’a fait et qui accompagnent joliment ce repas. Étant donné que je suis dans une zone habité, je trouve immédiatement une poubelle pour me débarrasser de mes déchets. J’approche maintenant dangereusement de Trois-Pistoles et les choses vont bien jusqu’à maintenant.
Une fois à l’entrée de la ville je repère une cabine téléphonique où j’en profite pour téléphoner à mon père. Il répond et nous avons une brève discussion. Je lui informe de mon état et de l’endroit où je suis. Après quelques minutes de conversation, il me souhaite bonne chance et je raccroche. Ensuite, j’appelle au camping Les flots bleus sur mer afin de m’assurer que je puisse avoir une place pour la nuit. L’homme qui me répond me dit qu’à ce temps-ci les campeurs ne se poussent pas aux portes pour un emplacement de camping. Lorsqu’il me demande à quelle heure je compte arriver je lui apprends que je suis à pied. Il me dit qu’il y a environ 10 kilomètres entre son camping et l’église de Trois-Pistoles et cela me prendra environ une demi-heure. Je sais pertinemment qu’il raconte n’importe quoi et qu’il n’a aucune idée du temps qu’il faut pour parcourir une distance pareille à pied. Je fais aucun commentaire et acquiesce sachant très bien que je n’arriverai jamais là-bas avant quelques heures. De plus, j’ai l’intention d’arrêter manger à Trois-Pistoles.
Je raccroche le combiné et reprends ma route jusqu'à ce que j’arrive devant l’église de Trois-Pistoles. Celle-là même qui a inspiré la légende. Les passionnés de folklore et les amateurs de bière sauront de quoi je parle. Je m’assis sur un banc pour un moment, il est 11h30. Je reste assis là une bonne vingtaine de minutes à reprendre mon souffle et à réfléchir. Mon corps semble s’accoutumer à ce train de vie puisque je suis en bien meilleure forme qu’hier. Quoique de dormir dans un lit et le déjeuner de ce matin y est surement pour quelque chose. Je repars donc, après ce bref répit et emprunte la rue Notre-Dame qui traverse la ville.
Je ne sais qui fut le premier Rioux à s’installer dans les environs, ni l’endroit exact où il fonda sa famille, mais il a dû avoir plusieurs garçons. Car depuis Saint-Fabien je ne peux compter le nombre d’endroits qui porte leur nom. Chemins, anses, pointes, rues, etc.., décidément je suis sur leur terre et le Sauvé que je suis à intérêt à bien ce tenir. De toute façon, je suis habituer car, des Sauvé dans le Bas-du-Fleuve, il n’en a pas des masses. En fait, mon Grand-père paternel fut le premier.
Une fois à l’entrée de la ville je repère une cabine téléphonique où j’en profite pour téléphoner à mon père. Il répond et nous avons une brève discussion. Je lui informe de mon état et de l’endroit où je suis. Après quelques minutes de conversation, il me souhaite bonne chance et je raccroche. Ensuite, j’appelle au camping Les flots bleus sur mer afin de m’assurer que je puisse avoir une place pour la nuit. L’homme qui me répond me dit qu’à ce temps-ci les campeurs ne se poussent pas aux portes pour un emplacement de camping. Lorsqu’il me demande à quelle heure je compte arriver je lui apprends que je suis à pied. Il me dit qu’il y a environ 10 kilomètres entre son camping et l’église de Trois-Pistoles et cela me prendra environ une demi-heure. Je sais pertinemment qu’il raconte n’importe quoi et qu’il n’a aucune idée du temps qu’il faut pour parcourir une distance pareille à pied. Je fais aucun commentaire et acquiesce sachant très bien que je n’arriverai jamais là-bas avant quelques heures. De plus, j’ai l’intention d’arrêter manger à Trois-Pistoles.
Je raccroche le combiné et reprends ma route jusqu'à ce que j’arrive devant l’église de Trois-Pistoles. Celle-là même qui a inspiré la légende. Les passionnés de folklore et les amateurs de bière sauront de quoi je parle. Je m’assis sur un banc pour un moment, il est 11h30. Je reste assis là une bonne vingtaine de minutes à reprendre mon souffle et à réfléchir. Mon corps semble s’accoutumer à ce train de vie puisque je suis en bien meilleure forme qu’hier. Quoique de dormir dans un lit et le déjeuner de ce matin y est surement pour quelque chose. Je repars donc, après ce bref répit et emprunte la rue Notre-Dame qui traverse la ville.
Je ne sais qui fut le premier Rioux à s’installer dans les environs, ni l’endroit exact où il fonda sa famille, mais il a dû avoir plusieurs garçons. Car depuis Saint-Fabien je ne peux compter le nombre d’endroits qui porte leur nom. Chemins, anses, pointes, rues, etc.., décidément je suis sur leur terre et le Sauvé que je suis à intérêt à bien ce tenir. De toute façon, je suis habituer car, des Sauvé dans le Bas-du-Fleuve, il n’en a pas des masses. En fait, mon Grand-père paternel fut le premier.