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NOUVEAUTÉ:

Carnet d'un marcheur prend un nouvelle direction.

vendredi 26 novembre 2010

Entre deux tests

Peu après l’expérience de l’île d’Orléans, ma blonde me quitte pour sa formation à Rivière-du-Loup. Je suis aussi très assidu en ce qui concerne l’entraînement que je me suis imposé. Mes capacités physiques s’améliorent peu à peu. Par contre, la planification et la préparation du voyage à Trois-Rivières occupent la majorité de mes pensées.

Je dois trouver un nouvel itinéraire de 30 km à parcourir afin d’acquérir plus d’expérience. L’idée de faire une boucle de 30 km à l’intérieur de la ville de Québec ne m’enchante guère. Le souvenir des émotions ressentit à Beauport ne m’incite aucunement à tenter une expérience uniquement urbaine. Mais, 30 km en parcours linéaire implique le fait de passer la nuit à l’extérieur de chez moi. Je dois donc choisir une destination où je pourrais passer la nuit sans ennui. Mes beaux parents habitent le village de Beaumont. Village situé à 25 km de chez moi. Je juge que cette destination serait parfaite pour un nouveau test. J’en parle premièrement à ma blonde qui m’assure que ses parents seraient ravis de m’héberger pour une nuit. Je dois, par contre, trouver une occasion de leur parler de ce projet.

Avant de repartir une nouvelle fois, je suis conscient que je dois réviser l’ajustement de mon sac à dos. Jeudi le 28 mai 2009, je refais mon paquetage. Je vais ensuite sur le site Internet de Deuter, qui est la marque de mon sac. Je m’informe de la procédure à suivre afin que le sac soit bien ajusté. Après consultation du manuel en ligne, je constate que j’avais en effet négligé certains éléments. Une fois les corrections apportées, je suis très content du résultat et confiant que cette fois, la marche ira beaucoup mieux.

Cette même journée, je demande mes congés à la gérante de la librairie, et on s’entend pour que je puisse partir en vacance du 28 juin au 3 juillet 2009. Ensuite, je révise une fois encore l’itinéraire à emprunter pour me rendre à Trois-Rivières. Il y a quelque chose qui cloche depuis le début. Entre Sainte-Anne-de-la-Pérade et le centre ville de Trois-Rivières il y a 40 km à parcourir. Me rappelant l’expérience de l’île d’Orléans, je n’ai aucune envie de parcourir une distance comparable à un aller-retour entre chez moi et Sainte-Pétronille et ce, malgré les ajustements apportés à mon sac. Je regarde s’il y a un endroit où passer la nuit se trouvant avant le centre-ville. Le Sanctuaire Notre Dame du Cap est un lieu de pèlerinage que nous avons visité lors d’un voyage pédagogique l’autonome passé. Il se trouve à environ 10 km à l’est du centre-ville de Trois-Rivières. Qui dit pèlerinage dit marcheur. Je trouve sur Internet le numéro du Sanctuaire et demande s’il y a de l’hébergement sur le site. L’Hôtel de la Madone, accueille les pèlerins se rendant au Sanctuaire et ses prix sont comparables à ceux de l’auberge de jeunesse de Trois-Rivières. Je réserve immédiatement une place pour le 1er juillet 2009.

L’occasion de rencontrer mes beaux-parents se présente Dimanche 31 mai. Après le travail, ma blonde et moi nous nous dirigeons donc vers Beaumont en voiture. Le souper ainsi que le reste de la soirée se déroule bien, mais j’hésite à demander l’hospitalité à mes beaux-parents. En fait, depuis que j’ai eu l’idée de marcher jusqu’à Trois-Rivières, je suis réticent de parler de ce projet aux gens de mon entourage. La raison est que j’ai peur du jugement. Peur que les gens en qui je fais confiance dénigre mon idée ou me trouve totalement cinglé. La peur aussi que certains d’entre eux essaient de me convaincre d’abandonner. À la fin de la soirée, je décide de parler de mon projet à mes beaux-parents. À ma grande satisfaction, ils sont très ouverts à l’idée et sont prêts à me recevoir le mardi suivant.

Le lundi soir suivant je prépare mon paquetage, en apportant certaines modifications dans le choix de l’équipement ainsi que sa disposition à l’intérieur de mon sac. Ensuite, je prépare un dossier de musique pour mon lecteur Mp3. Ce soir là, je me couche de bonne heure car je veux partir tôt le lendemain matin. Mais juste avant d’aller au lit je laisse sortir Sushi, mon chat, comme à chaque soir.

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