Je
suis officiellement de retour à Rimouski, ma ville natale. Cette fois-ci, je
n’y suis pas en visite, mais bien pour y vivre de façon permanente. Puisque
c’est un nouveau départ pour moi, j’ai décidé de me remettre activement à
m’occuper de mon blogue. Il y a presque deux ans maintenant que j’ai créé le
Carnet d’un marcheur et les choses ont un peu changé. Alors j’en profite pour
faire quelques mis au point.
Lorsque
j’ai commencé le Carnet d’un marcheur, à l’été 2010 je revenais tout juste d’un
voyage à pied de deux semaines. Le but premier de ce blogue était de partager
mes expériences de voyages et j’espérais par ce moyen entrer en contact avec
d’autres marcheurs au long cours. Cependant, 2010 fut aussi l’année de la fin
de mes études en tourisme et le début de ma carrière en tant que technicien en
tourisme. Au Québec, les hivers sont rudes, rendant le voyage à pied
extrêmement difficile sinon très désagréable. Puisque la saison du voyage à
pied est la même que la haute saison touristique, j’ai bien peur d’être incapable de reprendre la route pour un long
voyage à pied pour encore quelques années. C’est pourquoi le Carnet d’un
marcheur prendra, à partir de maintenant, une trajectoire légèrement
différente.
Le
thème principal restera toujours la marche. Bien que je n’aie plus le temps de
marcher sur de longue distance, j’adore toujours me déplacer à pied. J’aime
particulièrement découvrir des nouveaux lieux de marche. Autant ceux reconnus comme
tels que d’autres endroits ayant d’autres fonctions premières. Une nouvelle
série de billets seront désormais dédiés à la description de lieux de marche
que je visiterai.
De
plus, la marche est toujours, et j’espère le restera encore longtemps, mon
principal moyen de transport. C’est pourquoi j’ai décidé de faire une plus
grande place au transport actif sur ce blogue. Je commencerai à produire une
série de billets évaluant la qualité de l’aménagement urbain dédié au piéton en
décrivant mes expériences de marche lorsque je visiterai une nouvelle ville.
Vous pouvez d’ailleurs consulter un billet déjà en ligne sur ce sujet intituler
un Marcheur à Boston publié le 23 avril dernier.
J’espère
que cette foi-ci, je tiendrai ma résolution et ne négligera pas le Carnet d’un
marcheur. J’ai maintenant accepté qu’il me soit maintenant très difficile
d’empoigner mon bâton et de battre la semelle à travers le Québec. Cependant,
cela ne signifie pas qu’il m’est impossible de profiter des plaisirs de la
marche